entete nuées ecarlates t1
Une ville prise par les glaces, au pied d’une haute montagne. Dans cette ville, une jeune artiste de Bunraku, du théâtre de marionnette, présente La Légende des Nuées écarlates. Pourquoi les soldats de la Shogunaï veulent-ils la capturer?
Et pourquoi un ronin borgne et manchot trouve-t-il la paix auprès de l’enfant, alors que son esprit est constamment assailli d’étranges voix?
Soyez les bienvenus dans La ville qui parle au ciel.
Reconnaissons que le nombre de séries proposant de l’Héroïc Fantasy à ambiance japonisante n’est pas élevée. Ce qui fait que nous avons été relativement motivés pour découvrir cette nouvelle série, dont les couvertures paraissaient assez alléchantes. Mais malheureusement, une fois la lecture passée, notre belle unanimité de départ a disparu, laissant place à des sentiments divers.
Indéniablement, nous regrettons pour la plupart l’utilisation d’un personnage ronin, car ce statut nous apparaît trop comme une facilité déjà usitée à de nombreuses reprises par le passé. Le reste du scénario provoque des réactions diverses. Certains d’entre nous apprécient vraiment un scénario intrigant, laissant un grand nombre de questions volontairement sans réponses, quand, dans le même temps, d’autres trouvent l’histoire confuse et mal construite. En fait, nous interprétons de manière très différente les mêmes éléments. Difficile de conclure sur ce point.
Mais ce qui ressort de la première impression, en parcourant quelques pages, en regardant la couverture, c’est vraiment le dessin.
Et prises indépendamment les unes des autres, les cases de Salverio TENUTA parviennent à convaincre tous nos chroniqueurs. Que ce soit par le trait, par l’agencement dans la case, le travail des expressions de visage, on adhère. Sauf pour ce qui est de la mise en page, qui là, par contre, laisse plus circonspect. Pour certains, les cases en viennent à travailler les unes contre les autres, s’écrasant presque dans la page. Le découpage de l’action ne parvient pas plus à convaincre totalement. L’utilisation qui est faite de la colorisation ne rassemble toujours pas nos membres. Quelques uns adhèrent à cette opposition entre des rouges sanguins très affirmés, et le blanc omniprésent de la glace, quand dans le même temps d’autres en ressortent plus avec un certain malaise qu’autre chose. Bref, illustrateur, oui, dessinateur de bande dessinée, on peut penser que TENUTA en est encore loin.
Et c’est peut-être ce qu’il faut retenir ? Que Salverio TENUTA est un auteur à surveiller, mais que La Légende des Nuées écarlates (tome 1) n’est pas totalement convaincante en soit.
Nico et Vicklay ont vraiment apprécié, Yaneck et Paul restent plus mesurés. Mo’ la Fée n’a pas du tout apprécié.
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